Nous sommes au mois de mai 2022, les élections présidentielles viennent de se terminer. Actuellement, nous recevons de plus en plus dans les cabinets d’avocat des étrangers en situation régulière en détresse. Ils n’arrivent pas joindre la préfecture, leur titre de séjour n’est pas renouvelé. Et, ils n’arrivent pas à avoir de nouveaux récépissés.
Il y a aussi des étrangers en situation irrégulière qui n’arrivent pas à déposer de titre de séjour ou qui viennent de recevoir une décision portant refus de séjour et obligation de quitter le territoire français.
Dans ce contexte de post-crise sanitaire et de crise ukrainienne qui a atteint profondément l’économie mondiale, nous ressentons pleinement le durcissement des conditions d’examen du droit au séjour des étrangers en France.
En effet, les préfectures sont, d’une part, de moins en moins accessibles par les ressortissants étrangers. D’autre part, il y a de plus en plus de demandes de titre de séjour. Les préfectures sont, par conséquent, engorgées. Cela conduit à des examens expéditifs des demandes de séjour, une exigence stricte et un défaut de prise en compte des situations particulières des étrangers.
Le résultat étant que beaucoup d’étrangers se voient maintenant priver de leur titre de séjour pour un détail :
– L’oubli de mentionner le changement d’adresse,
– L’omission de signaler le changement d’employeur à la préfecture.
Une réforme attendue du ministère de l’Intérieur
Les demandes de régularisation sont de plus en plus difficiles. Les étrangers ayant trois années de séjour et 24 bulletins de salaire se voient de moins en moins être régularisés. Les préfectures deviennent de plus en plus sévères sur la production de preuves de présence en France. Aussi, sur la production de preuve de participation à l’entretien et à l’éducation des enfants pour les parents d’enfant français.
Nous sommes aujourd’hui dans un contexte administratif absolument inégalé. Les tribunaux administratifs sont également saisis de plusieurs centaines voire plusieurs milliers de recours en matière de droit des étrangers. Ces instances rejettent en masse ces recours.
Cette situation du droit de l’immigration en France est assez inquiétante. Elle appelle à une réforme profonde de la part du ministre de l’Intérieur.
FB-avocat vous accompagne dans toutes vos procédures liées au droit des étrangers et de la nationalité française : demande de titre de séjour, demande d’autorisation de travail, demande de naturalisation, demande de CNF ainsi que pour les recours contentieux (recours refus de séjour OQTF, recours refus de visa, refus ou ajournement ou naturalisation…).
Nous intervenons dans toute la France, nos bureaux sont situés sur Bordeaux – Paris et Dakar.
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